Comme à chaque édition de Franchise Expo, Leader Réunion est allé tâter le pouls de la franchise à Paris le mois dernier. La plupart des enseignes qui s’implantent à la Réunion viennent de métropole et d’Europe. Ce que nous apprécions dans la franchise, c’est bien sûr sa modernité, mais aussi qu’elle incarne la dimension humaine de l’envie d’entreprendre. La motivation première des nouveaux franchisés, c’est de donner ou redonner du sens à leur existence. On le voit au nombre de reconversions professionnelles qui caractérisent les candidats et candidates à la franchise. Changement de cap professionnel, changement d’horizon, changement de vie. The franchise, par son modèle éprouvée, par l’appui et la notoriété du franchiseur qui se tient derrière, apparaît la solution la plus rassurante pour se lancer dans l’entrepreneuriat. Non que tout soit gagné d’avance, loin de là, comme pour toute entreprise.
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Mais à regarder l’exemple réunionnais, on constate que, finalement, les échecs sont relativement rares. La plupart des franchises qui se sont implantées localement s’installent et perdurent. Les nouvelles tendances de la franchise reflètent aussi une motivation que l’on retrouve chez beaucoup de candidats à la franchise : le besoin d’agir conformément à ses valeurs, et c’est bien entendu au commerce écologique et responsable auquel je pense. Les franchises liées au bio, valorisant le respect de l’environnement, prônant le bien-être en général, ont le vent en poupe. Une chose bonne à rappeler, c’est ce que doit le commerce de détail à la franchise, notamment en centres-villes, en particulier à la Réunion. L’époque de la rivalité entre commerces de centre-ville et centres commerciaux de périphérie est derrière nous. Et les franchises ont été une des solutions du problème en s’implantant en centre-ville et en périphérie. J’attire également votre attention, dans ce numéro, sur notre zoom sur le petfood et notre tour d’horizon de la pêche locale. Plusieurs actualités d’entreprises convergentes nous ont incité à faire le point sur ces deux secteurs.
Carole Manotte
