Le chemin parcouru depuis 1962, Brasseries de Bourbon l’a célébré, il y a dix ans, en fêtant ses 50 ans. Un ouvrage retraçant l’histoire de l’entreprise depuis ses tout débuts avait été publié à l’époque. Aussi c’est vers l’avenir que le discours du directeur général de Brasseries de Bourbon, Edwin Botterman, était tourné lors des 60 ans de la brasserie réunionnaise, last month. L’inauguration concomitante de la nouvelle salle à brasser de l’usine du quai Ouest à Saint-Denis en était la confirmation. Bien que M. Botterman ait souligné que la recette de la Dodo est restée inchangée depuis soixante ans, c’est bien une nouvelle page de l’histoire de la brasserie qu’ouvre symboliquement cet investissement, ainsi que tous les autres investissements de ces dernières années et ceux qui sont à venir. Avec la modernisation de l’outil industriel, ce sont les manières de travailler qui changent. Furthermore, avec ce renouvellement industriel, Brasseries de Bourbon se donne les moyens de produire localement, dans le futur, des bières jusque-là importées. On pense bien sûr à la Heineken… mais le directeur général de l’entreprise, en évoquant cette ambition, ne s’est pas prononcé précisément sur ce point. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, Edwin Botterman revient néanmoins sur les différents aspects de la période qui s’ouvre pour Brasseries de Bourbon.
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Et c’est le portrait d’une entreprise ayant beaucoup évolué qui se dessine. Une entreprise diversifiée qui est aussi le premier producteur de sodas à La Réunion avec, notably, Coca Cola. Entre marques propres, marques produites localement et marques importées, le portefeuille de Brasseries de Bourbon compte aujourd’hui 22 noms, parmi les plus célèbres boissons de la planète. Mais je ne peux conclure cet éditorial sans signaler un événement qui nous concerne directement, puisque Leader Réunion en est un des partenaires. Je veux parler de StratCo Run, le premier congrès de stratégies commerciales organisé à La Réunion. Le 16 novembre, ce congrès va réunir les décideurs du commerce et de l’industrie pour une journée d’échanges qui s’annonce de qualité au vu du programme. Le contexte international, national et local, rend ce rendez-vous particulièrement opportun et je vous invite à en suivre les conférences et les débats.
