Dans le flot des changements en cours, entre écologie, sustainable development, commerce équitable, responsabilité sociale des entreprises, renewable energies, etc., où situer la Bio ? Natexpo 2022, le grand rendez-vous européen de la Bio, qui s’est tenu à Lyon au mois de septembre, a le mérite de remettre les pendules à l’heure en nous rappelant que la Bio fut, quelque part, à l’origine de tout ce mouvement en posant la question d’une alimentation saine, débarrassée des pesticides. En se réinventant, la Bio actuelle reprend la place qui était la sienne de pionnier qui montre la voie. Elle retrouve ses valeurs d’origine : ethics, le respect du travail artisanal, a toujours fait partie des valeurs de la Bio (bien qu’une certaine industrialisation de la Bio, victime de son succès, ait pu nous le faire oublier).
publication director and editor-in-chief
À présent, la revendication de la santé ne suffisant plus, la Bio se met au diapason des attentes de consommateurs de plus en plus exigeants sur tous ces points du respect de l’ humain et de l’environnement. Elle intègre les dimensions du développement durable, comme le prouvent les tendances mises en évidence par Natexpo. Nous complétons ce compte rendu par un éclairage sur la production agricole bio à La Réunion. À découvrir également, dans ce numéro, les métiers de l’externalisation des fonctions commerciales. La société Optimark océan Indien nous fournit l’occasion de rappeler le rôle joué par ces métiers dans la vie commerciale et de les faire reconnaître à leur juste valeur. Toutes ces missions de terrain, en magasin, dans les galeries commerciales ou ailleurs, contribuent à maintenir le consommateur en éveil sur les produits de l’industrie locale. En termes de nouveautés, l’inépuisable inventivité des start-up nous assure désormais une actualité régulière. De quoi se réjouir, car, qu’elles soient réunionnaises (ici avec Réunipro), françaises ou étrangères, les jeunes pousses ne sont pas seulement source d’étonnement, mais aussi d’optimisme pour l’avenir.
