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mercredi 15 mai 2024

Commerce de gros : une activité en demi-teinte au deuxième trimestre

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L’activité du secteur a enregistré des évolutions contrastées avec une inflation qui, tout en contribuant à la progression du chiffre d’affaires, affecte le niveau des volumes vendus. La problématique des recrutements, quant à elle, s’exacerbe avec 84 % des entreprises grossistes concernées.

La Confédération des grossistes de France (CGF) vient de publier les résultats du baromètre d’activité du commerce de gros pour le deuxième trimestre 2023. Piloté avec l’institut Xerfi Spécific, ce baromètre porte sur plusieurs indicateurs clés qui évaluent la santé de l’ensemble du secteur, mais aussi de chacune des cinq grandes familles étudiées : bâtiment, produits agricoles et alimentaires, produits manufacturés, pièces détachées automobiles et santé. Le chiffre d’affaires du secteur progresse timidement de 5 % au deuxième trimestre, à un an d’intervalle, portant la tendance annuelle à +8,6 %. L’inflation contribue mécaniquement à la progression du chiffre d’affaires de la profession, mais affecte de plus en plus le niveau des volumes vendus, les clients étant contraints de restreindre leurs achats pour supporter les effets inflationnistes. Une tendance particulièrement observable pour les produits agricoles et alimentaires pour lesquels l’inflation atteint +15 %. Les rythmes de progression varient fortement en fonction des secteurs : +1,5 % pour le bâtiment, +7 % pour la santé, +8 % pour les pièces détachées automobiles et +9 % pour les produits agricoles et alimentaires

Des difficultés de recrutement qui s’accentuent
Le deuxième trimestre de 2023 est marqué par un rebond de 17 % d’entreprises déclarant rencontrer des difficultés de recrutement, soit un total de 84 % des entreprises grossistes, contre 67 % au premier trimestre. Parallèlement, et malgré des perspectives incertaines, le commerce de gros continue d’être un secteur qui recrute avec des intentions d’embauche qui se renforcent pour 26 % des entreprises.

Des délais et défauts de paiement qui repartent à la hausse
Alors que les délais et défauts de paiement connaissaient une stagnation voire une diminution les trimestres précédents, ceux-ci repartent nettement à la hausse dans le contexte de ralentissement de la croissance. À l’inverse, les coûts logistiques qui avaient connu des sommets en 2022 (confinement en Chine, crise ukrainienne, hausse des matières premières…) poursuivent leur tendance à la baisse. En conséquence, les chefs d’entreprises restent mitigées sur les perspectives. Presque autant d’entre eux s’attendent, dans les mois prochains, à une hausse (30 %) qu’à une baisse (27 %) de leur activité.

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