Séduisante par sa beauté et sa richesse narrative, la nouvelle campagne des sirops Mascarin place la question de l’identité réunionnaise au cœur de son message d’une façon inédite et originale. Une réussite sur le fond et la forme.
Vien viv band’ gayar zistwar : la nouvelle campagne des sirops Mascarin a démarré fin avril. Elle se déploie sur plusieurs supports : affichage, télévision, cinéma, presse et numérique. Johanna Amalou, responsable du marketing, explique notamment : « Notre but est de mettre en avant les points forts de nos produits sirops tout en y ajoutant une touche de caractère. En renforçant la relation entre nos clients et Mascarin Sirop, nous espérons créer un lien plus fort et durable. L’univers de cette campagne est conçu pour toucher les émotions et attirer une clientèle plus large et diversifiée. » Caractère, lien, émotions : ce sont quelque part les mots clés de cette campagne qui frappe les esprits par sa beauté, sa créativité et pour une certaine audace de sa thématique : l’identité réunionnaise. Signée de l’agence Court-Circuit, elle met en scène l’identité réunionnaise, qui est le cœur du positionnement de l’entreprise Mascarin, en posant clairement la question : être réunionnais, ça veut dire quoi au juste de nos jours ? Cette interrogation d’Enzo, l’enfant héros de la campagne, à son grand-père, est le point de départ d’un scénario à plusieurs ramifications.
Entre tendresse, énergie et merveilleux
Rares sont les publicités télévisées qu’on regrette qu’elle soient trop courtes : c’est le cas de celle de Mascarin, qui mêle avec brio, dans un même film, prise de vues réelles et animation en mettant en scène de vrais acteurs et leurs doubles animés. Le sirop de grenadine que boit Enzo fait office de sésame pour rejoindre une Réunion magique,lieu où avec un mélange de tendresse, d’énergie et de merveilleux la question de l’identité posée par un enfant reçoit sa réponse. Cette réponse, c’est la famille d’Enzo, une famille de La Réunion d’aujourd’hui, dont chaque membre est associé à un caractère, souligné par un animal fétiche et symbolisé par un parfum de sirop : la petite sœur boule d’énergie (exotique), l’oncle explorateur (menthe), le grand-père philosophe (canne), la mère sereine (tamarin). Une structure narrative riche de potentiel pour imaginer des suites.
L’esprit des séries
« Chez Court-Circuit, nous essayons d’ancrer les marques locales dans leur territoire. Pour cela, nous avons besoin de donner des preuves de ce qu’elles apportent : quel rôle jouent-elles sur le territoire ? C’est le point de départ de notre réflexion pour faire de Mascarin la marquepréférée des jeunes notamment, celle qui dit le plus de choses. Nous aimons aussi raconter des histoires et nous avons le souci du détail. Parler des sirops Mascarin, c’est parler de la famille et de La Réunion d’aujourd’hui. Vaste sujet. Nous nous sommes inspirés de l’esprit des séries, qui développent les aventures de personnages principaux au fil de saisons, reliées par une trame générale. Les personnages sont les membres de la famille de l’enfant héros. Nous créons un univers, et une campagne, qui s’inscrivent dans la durée. Le but est de faire vivre la marque dans son époque, en s’adressant plus particulièrement aux enfants », expliquent Sven Daudon, directeur associé, Aïda Mourched, directrice de clientèle, et Florentin Oger, directeur de création, de l’agence Court-Circuit.