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Wednesday 10 December 2025

Male chicks : perpetuated egg sexing

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Depuis le 1er décembre, le coût de l’ovosexage, qui permet d’éviter l’élimination des poussins mâles, est directement intégré dans les coûts de production des poussins livrés aux éleveurs. Une décision du CNPO, l’interprofession française des œufs.

L’ovosexage représente un surcoût de 40 millions d’euros pour la filière.

Afin de ne plus éliminer les poussins mâles à la naissance, l’interprofession française des œufs accompagnait financièrement depuis la fin 2022 la mise en place de l’ovosexage au sein des couvoirs de poules pondeuses. Le financement de ce système, qui représente près de 40 millions d’euros par an de surcoûts pour la filière, reposait jusqu’à présent sur une cotisation collectée sur les ventes d’œufs coquille, effectuée dans tous les circuits de distribution. Le 3 octobre dernier, le conseil d’administration du CNPO a unanimement décidé d’anticiper la fin de cet accord interprofessionnel qui devait courir jusqu’en septembre 2026 afin de simplifier le système de financement, pérenniser la démarche et sécuriser l’équilibre du fonds interprofessionnel. Le coût de l’ovosexage est donc maintenant intégré dans les coûts de production des poussins livrés aux éleveurs, puis répercuté à chacun des maillons de la filière jusqu’à l’utilisateur final, que ce soit pour les œufs coquilles ou les ovoproduits. Cette répercussion du coût concernera les trois principaux marchés de la filière, la distribution, la restauration hors domicile et les entreprises agroalimentaires. Ce nouveau mode de financement fera l’objet d’un suivi via un nouvel indicateur de référence Egalim du coût de production des poussins mis en place par l’organisme indépendant ITAVI et permettant d’objectiver ce surcoût pour la filière.

Une démarche en faveurdu bien-être animal

Pour Yves-Marie Beaudet, président du CNPO, « il s’agit d’une décision responsable et courageuse de l’ensemble des membres de la filière, que je salue et qui permettra de simplifier le système tout en assurant la pérennité d’une démarche en faveur du bien-être animal, conforme aux attentes de nos consommateurs. Ce nouveau système de financement remplace un système complexe dont l’équilibre financier n’était pas assuré et risquait de mettre en péril la filière et son engagement. Je rappelle qu’à ce jour la France est l’un des seuls pays d’Europe à avoir légiféré afin de mettre fin à l’élimination des poussins mâles. Notre filière est exemplaire en matière de bien-être animal. Pionnière dans la mise en œuvre de l’ovosexage, elle poursuit sa transition volontaire vers des élevages alternatifs à la cage. Dans son plan 2030, la filière vise ainsi 90 % de poules en élevages alternatifs : sol, plein air, label rouge et bio. Déjà près de 75 % des poules en France vivent hors cages aménagées, largement au-dessus des 39 % de la moyenne européenne. »

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