La Cour de justice de l’Union européenne a rendu une décision favorable aux acteurs de l’agroalimentaire végétal. Elle n’autorise pas la France à faire passer en l’état son décret, qui créait une distorsion de la concurrence avec les marques étrangères qui n’étaient pas soumises à la même contrainte imposant des dénominations sans référence à l’animal. Les entreprises françaises peuvent donc continuer à utiliser des dénominations telles que « steak végétal » ou « merguez végétale » pour désigner des produits à base de protéines végétales.

Une dynamique favorable à l’alimentation végétale
Pour HappyVore, « cette décision souligne l’importance de la diversité des parcours alimentaires et la nécessité de soutenir une agriculture locale tout en permettant aux entreprises françaises de rester compétitives dans un marché en constante croissance. Pour les acteurs du secteur, comme HappyVore, cela confirme que l’avenir de l’alimentation durable repose sur des règles équilibrées qui stimulent l’innovation et encouragent le développement des solutions végétales. »
Interrogation sur l’avenir
Les entreprises du secteur végétal, soutenues par cette décision de la CJUE, continuent à suivre l’évolution de la situation juridique en France, en restant attentives aux prochains développements. Chef de file de la démarche, HappyVore mène également une campagne de vulgarisation au ton décalé sur ses réseaux sociaux. Selon les codes des grandes sagas cinématographiques, elle revient sur les sept étapes successives qui ont mené à ce verdict, au bénéfice de la transition écologique de l’alimentation. Entreprise de plus de 130 employés, certifiée B Corporation, HappyVore a été lancée en 2019 par Guillaume Dubois et Cédric Meston. Disponible dans plus de 5 000 points de vente sur tout le territoire national, dans plus de 4 000 restaurants et sur la boutique en ligne de la marque, la gamme HappyVore compte désormais 18 produits.











