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Friday 5 December 2025

The pressure cosmetics sector

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The Federation of Beauty Businesses (Febea), professional union of companies in the cosmetics sector, brings together nearly 350 French beauty and well-being companies, including 82% VSEs and SMEs. She unveils her action plan to safeguard the leadership of the French and European cosmetics industry, aujourd’hui menacé par une concurrence mondiale accrue et une contrainte réglementaire croissante.

Deuxième contributeur à la balance commerciale de la France, ce secteur stratégique est aujourd’hui confronté à un risque de décrochage sur la scène internationale, en raison de tensions commerciales, d’une inflation réglementaire croissante et de décisions européennes parfois déconnectées de la réalité industrielle. « Face à ces menaces, la Fédération des entreprises de la beauté appelle à une mobilisation coordonnée des pouvoirs publics autour d’un Beauty Industry Package, plan stratégique destiné à garantir la pérennité et le rayonnement du secteur cosmétique en France et en Europe. » L’industrie cosmétique est un fleuron de l’économie française et participe à la souveraineté industrielle ainsi qu’au rayonnement de la France et plus largement de l’Europe dans le monde, rappelle la Febea en citant quelques chiffres clés et éléments de contexte : 35,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 22,5 milliards d’euros d’exportations en 2024, 17,6 milliards d’euros d’excédent commercial, 300 000 emplois directs et indirects en France et près de 3 millions dans l’UE.

Une conjugaison de menaces

« Ces menaces pèsent aujourd’hui lourdement sur les perspectives de croissance », prévient la Febea. La montée en puissance d’acteurs asiatiques qui produisent à des coûts bien inférieurs et opèrent dans des environnements bien plus compétitifs. La guerre commerciale de haute intensité avec les États-Unis, premier partenaire commercial de l’industrie cosmétique française. La complexité administrative et normative propre à la France et à l’Europe, qui entrave l’innovation et limite sa compétitivité. « Nous avons la chance de disposer en France d’une industrie cosmétique qui innove, qui exporte, qui crée de l’emploi et qui œuvre pour une transition durable. Mais ces succès, réels, masquent une situation devenue inquiétante, qui nous conduit aujourd’hui à tirer le signal d’alarme. Ce que nous demandons aux décideurs français et européens est simple : donner au secteur cosmétique les moyens de maintenir sa position de leader, sans complexifier ce qui fonctionne et en fondant scientifiquement les exigences qui nous sont applicables », alerte Emmanuel Guichard, délégué général de la Febea.

Les 5 priorités du Beauty Industry Package

1 Préserver le libre-échange par une politique commerciale ambitieuse qui protège les intérêts du secteur (mobiliser les accords commerciaux avec des clauses spécifiques à l’industrie cosmétique, renforcer la propriété intellectuelle face à des exigences réglementaires démesurées, notamment en Chine).

2 Libérer l’innovation en garantissant un cadre réglementaire et fiscal stable pour soutenir la recherche et le développement (garantir un accès aux ingrédients essentiels dont l’utilisation en cosmétique est sûre, via l’Omnibus Chimie ; maintenir les dispositifs fiscaux qui soutiennent la recherche, CIR et IP Box).

3 Simplifier le cadre normatif pour alléger la charge administrative qui pèse lourdement sur les entreprises, en particulier les PME (accélérer la dématérialisation de l’information du consommateur, harmoniser l’interprétation des contrôles des pratiques de fabrication au sein de l’UE, déployer un calendrier et des normes réalistes pour l’application du règlement européen sur les emballages).

4 Rétablir une équité de traitement en fondant les réglementations sur des études d’impact objectives et transparentes (réviser la directive eaux résiduaires urbaines pour garantir une responsabilité élargie du producteur équitable et soutenable, instaurer une voie de recours préjudicielle en cas d’études d’impact insuffisantes).

5 Protéger la filière et les consommateurs des abus et de la contrefaçon (engager la responsabilité des plateformes numériques lorsqu’elles facilitent la mise sur le marché de produits illicites ou procèdent à des modalités de commercialisation illicites, lutter contre la vente et la promotion de « dupes » et renforcer les contrôles en la matière).

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