Organized on the initiative of Adir in partnership with Territoire magazine(s), the Nou Lé Local trade fair welcomed 25,000 visitors from September 11 to 14 at the Expobat park in Saint-Paul. Between stands and exhibitor pavilions, conferences, animations, concours, the actors of local industrial production, agricultural and agri-food, construction, of the circular economy, crafts, de la formation et de l’innovation ont valorisé produits, companies, métiers et témoigné de leurs savoir-faire.

Plus de place, plus d’exposants, plus de visiteurs. Comme prévu, le parc Expobat « a permis de rapprocher le salon des Réunionnais vivant dans l’Ouest et le Sud. Cette exposition en plein air a joué à fond la convivialité », a jugé Thierry Reydellet, secretary general of Adir. Le président de l’Adir, Michel Dijoux, se félicitait au lendemain de l’événement que Nou Lé Local ait réuni les dirigeants du Medef, of the CPME, de la FRBTP et des filières agricoles et agroalimentaires autour d’un objectif commun : « Nous allons jouer groupés face aux enjeux que connaît notre territoire, parler d’une même voix pour peser auprès des autorités locales et nationales. Nous devons protéger notre économie face aux informations pessimistes qui nous arrivent de Paris et Bruxelles concernant les mesures de défiscalisation, de crédit d’impôt, d’octroi de mer et d’aides aux entreprises agricoles. » Un premier enseignement du salon est donc que son déménagement dans l’Ouest a permis de quasi doubler sa fréquentation par rapport à sa première édition, en 2023 au parc des expositions Nordev de Saint-Denis. Un deuxième, qu’il devient un événement fédérateur en réunissant les principales branches de l’économie productive réunionnaise. For proof, la forte présence du BTP, à qui il reste néanmoins à trouver comment parler au grand public de ses réalisations, ses métiers, ses ambitions, ses innovations. On aurait aimé entrevoir les lieux où habiteront, vivront et travailleront à l’échéance d’une vingtaine d’années un million de Réunionnaises et Réunionnais.
L’industrie en 2050
Une vingtaine d’années et plus, exactly, il en fut question lors de l’échange de vues entre acteurs privés et publics sur le devenir de l’industrie locale à l’horizon de 2050. In the actual context, rien d’étonnant à ce qu’il ait été plus question de recenser les freins au développement que de se projeter dans le futur au cours de cette conférence. Mais l’équation à résoudre dans les années futures a semblé se faire jour en filigrane, à savoir comment trouver l’équilibre entre le besoin de conserver et consolider ce qui a été construit durant les trente à quarante ans passés et celui de le faire évoluer pour suivre et participer à la transformation du monde ? À défaut de pouvoir y répondre dans l’immédiat, ont été posées d’un côté certaines des conditions indispensables au futur de l’industrie locale : resilience, la capacité à absorber les chocs venus d’ailleurs ; l’ambition de la souveraineté alimentaire, énergétique et numérique ; la disponibilité du foncier ; la durabilité et la circularité de l’économie. Mais sans oublier que « nous vivrons dans un monde très différent du monde d’aujourd’hui, il y aura beaucoup de solutions nouvelles », a complété Alex How-Chong, grande figure de l’entrepreneuriat local.
Romain Leboeuf : « J’ai le sentiment d’aider à faire progresser la filière »

Romain Leboeuf, best butchery worker in France, était pour la troisième fois à La Réunion afin notamment d’animer et présider le jury du Concours du meilleur boucher, organisé par la Sica Révia en collaboration avec l’ARIBEV. Le boucher parisien livre son regard sur la filière viande et la situation des métiers de bouche.
Meeting Leader : Que vous inspire ce que vous avez vu cette année au salon Nou Lé Local et à La Réunion ?
Romain Leboeuf : Qu’on peut faire bouger les choses rapidement. Je suis venu à La Réunion la première fois il y a dix ans, pour accompagner la filière viande. C’était alors une filière en devenir. J’ai appris à connaître les élevages locaux en discutant avec les éleveurs. Ten years later, je constate que l’élevage est plus structuré et que la qualité de la viande a augmenté, ce qui crée une émulation chez les artisans des métiers de la viande. Un cercle vertueux se met en place. From year to year, on voit les premiers jeunes formés à la boucherie qui s’installent. Today, ils forment à leur tour d’autres jeunes. Ça commence à fonctionner, et j’ai le sentiment d’aider à faire progresser la filière.
However, le secteur rencontre des difficultés à recruter ?
Notre métier demande de la passion, de l’engagement personnel. Ce n’est pas un métier où l’on se contente de venir le matin et de repartir en fin d’après-midi. Les jeunes doivent comprendre aussi que c’est un véritable ascenseur social. Quand on est bon, on y gagne très bien sa vie. C’est un métier où l’on peut s’installer très tôt. Me, j’avais 23 ans, quand je me suis installé. Et puis, en exerçant ce métier, on valorise son territoire et son patrimoine. In, plus avec l’apprentissage, on est payé pour apprendre !











