En septembre 2024, à l’occasion des 10 ans du magasin de Leroy Merlin de Saint-Louis, ses 150 collaborateurs et collaboratrices sont entrés en séminaire pour réfléchir à l’avenir du magasin et au sens de leur métier. Leur réponse a pris la forme d’une « vision » du rôle, des pratiques, des engagements au service de l’amélioration de la qualité de vie des Réunionais, qui va désormais guider l’évolution de l’établissement.
Pour voir cet avenir, pas de boule de cristal, mais un ensemble d’idées synthétisées et planifiées sous forme d’une feuille de route qui démarre en 2025. « Notre démarche repose depuis plusieurs années sur deux piliers indissociables : l’impact positif et l’alliance entre engagement et performance. Cela signifie que chaque action que nous menons doit à la fois répondre à un enjeu environnemental ou sociétal et renforcer la solidité de notre modèle économique. Nous sommes un acteur de solutions durables, avec des produits conçus pour durer, réparables, reconditionnés, des services réduisant l’impact environnemental », explique Denis Cozian, directeur des opérations de Leroy Merlin-Ravate Distribution. The Week est une expérience de groupe qui met en lumière la dégradation de l’environnement et le changement climatique rapide. C’est à vivre cette expérience que la direction du magasin Leroy Merlin de Saint-Louis a invité son équipe au complet pour engager cette réflexion. « Nous avons choisi de nous poser une question qui allait tout changer : comment imaginons-nous le magasin de demain pour améliorer l’habitat du Réunionnais ? » Répartis en ateliers participatifs, les 150 collaborateurs et collaboratrices de l’établissement ont fait des propositions. « Nous avons récolté toutes les idées pour constituer un chemin d’actions concrètes, tout en restant réalistes sur ce qui peut être mis en place. »
Un séminaire exceptionnel
Ce séminaire témoigne d’une reconnaissance au plus haut niveau des capacités des magasins réunionnais à mettre en œuvre la stratégie durable de l’enseigne (le magasin est aujourd’hui le deuxième de France en pourcentage de chiffre d’affaires réalisé en économie circulaire : location de matériel, seconde vie, réparation, vente de pièces détachées). Dirigeants, experts et partenaires ont inspiré l’équipe du magasin. La directrice générale de Leroy Merlin France en personne, Agathe Monpays, est apparue dans un enregistrement vidéo. Loïc Porry, directeur régional Paris Centre et île de La Réunion de Leroy Merlin, intervenait en visio. Zaki Patel, du pôle retail Ravate, est venu soutenir la démarche validée par le groupe Ravate. Ont apporté leur expertise : Mathieu Baudin, directeur de l’institut des futurs souhaitables, Marie-Jo Payet, experte en projet durable et animatrice de The Week, Cédric Delahaye, architecte, directeur de l’agence LAB Réunion, Caroline Lesage, consultante RSE. « C’était une mise en dynamique concrète pour écrire un chemin de route en impliquant tous les collaborateurs », résume Denis Cozian.
Quel magasin en 2034 ?
Quatre axes d’actions sont ressortis, « qui guident déjà la transformation du magasin ». Économie circulaire et durabilité : prolonger la vie des produits, réduire le gaspillage, favoriser le réemploi. Innovation et évolution des produits : proposer des solutions adaptées aux besoins et au climat réunionnais. Engagement social et inclusion : renforcer notre rôle dans la communauté et créer des opportunités pour tous. Sécurité et bien-être : garantir un environnement sûr et motivant pour nos collaborateurs et nos clients. La première feuille de route, celle de 2025, décline plusieurs dizaines de nouvelles actions à lancer tout au long de l’année. Quelques exemples. La mise en place des « heures silencieuses », tous les jours sauf samedi entre 13 heures et 15 heures, destinées aux personnes autistes. L’achat de palettes réutilisables pour limiter l’utilisation de film plastique. L’accompagnement des clients dans l’apprentissage du tri de leurs déchets. Des actions de sensibilisation à l’environnement en magasin… Le magasin devient acteur et promoteur de l’économie circulaire. Enjeu ? « Donner un sens supplémentaire à nos métiers et, j’espère, inciter les consommateurs à préférer nos magasins », conclut Denis Cozian.
