La BFC n’est pas dans la course pour devenir la banque la plus importante de La Réunion. Ce qu’elle veut, c’est être la plus appréciée par ses clients, ses clients Entreprises tout particulièrement, qui, le plus souvent multibancarisés, peuvent faire des comparaisons. Autre objectif : maintenir un niveau d’excellence dans les domaines de spécialité qui sont les siens, notamment l’accompagnement au développement et tous les services aux activités d’import-export. La BFC s’est mise au niveau technologique des meilleurs. Elle entreprend aujourd’hui de « verdir » son portefeuille avec des offres valorisant les démarches RSE des entreprises. Dans tous ces domaines, la qualité de sa relation client est sa boussole et son indicateur de réussite.
directrice de publication et rédactrice en chef
C’est finalement l’état d’esprit d’un établissement bancaire original par bien des aspects qui ressort de l’entretien que nous a accordé Ludovic Cailly, directeur général de la BFC, trois ans après son arrivée, en mai 2022, aux commandes. La BFC fêtera l’année prochaine ses 50 ans à La Réunion, c’était l’occasion de resituer le passé, de rappeler l’actualité de la banque et de connaître ses ambitions. Nous avons aussi demandé à Ludovic Cailly son avis sur la période économique actuelle, marquée par un certain attentisme chez beaucoup d’acteurs économiques. Quant à notre magazine, Leader Réunion reste fidèle à son propre credo de l’information utile, qui est de chercher et mettre en valeur les initiatives qui font avancer l’île, et d’attirer l’attention sur les tendances qui sont en train de dessiner l’avenir proche. Aussi nous parlons notamment, dans cette édition, des gardes d’enfants éducatives de Domissori, de la plateforme d’e-commerce Isleden, de la start-up Feelbat, des entreprises de cybersécurité accompagnées par la Région Réunion en métropole, du studio de jeux vidéo Blue Ramen, de SUEZ Réunion et de son usine Inovest, de la marque JP. Chenet, du voilier-cargo Windcoop, dont le projet se concrétise, etc. Autant de preuves que si La Réunion a ralenti son rythme, elle n’en continue pas moins d’avancer.