16.5 C
La Réunion
mercredi 14 mai 2025

Antigaspi : comment faire mieux ?

Publicitéspot_img

Des entreprises pleinement engagées dans la lutte contre le gaspillage, mais dont les pratiques s’avèrent encore perfectibles : c’est ce que révèle Comerso, acteur référent de l’antigaspi en France, dans sa dernière étude commandée auprès de la plateforme Dynata en février 2025, qui dresse un état des lieux du gaspillage alimentaire et non alimentaire auprès des entreprises.

Cette étude a été réalisée auprès de 258 professionnels des secteurs alimentaire et non-alimentaire (secteurs GMS, GSS et IAA, industriels de l’agro-alimentaires) travaillant dans des entreprises de toutes tailles. Neuf entreprises sur dix affirment avoir un rôle déterminant dans la lutte contre le dérèglement climatique et la dégradation des écosystèmes. Mais, dans le contexte actuel de tensions économiques et géopolitiques, 42 % envisagent de revoir leurs engagements sur les grands enjeux environnementaux. Sur la lutte contre le gaspillage, les professionnels déclarent avoir augmenté leur mobilisation : 58 % disent s’être davantage mobilisés par rapport à l’an dernier. Malgré les bonnes volontés, les entreprises sont conscientes d’avoir encore une marge importante de progression : elles sont 83 % à le déclarer. Rappelons qu’en France 4,3 millions de tonnes de denrées alimentaires ont été jetées en 2021 (source Eurostat).

RSE : la perception de son impact économique reste floue

Le lien entre RSE et performance économique n’est pas encore très clair pour les entreprises. Cependant 39 % des professionnels des secteurs GMS, GSS et IAA interrogés se disent totalement convaincus que la RSE est un levier d’optimisation économique. « La prise de conscience que l’antigaspi constitue un véritable levier de performance économique est essentiel : c’est à cette condition que les entreprises décupleront leur impact », commente Pierre-Yves Pasquier, PDG de Comerso.

La réglementation jugée efficace

Les professionnels reconnaissent l’efficacité des lois en vigueur : 84 % des GMS jugent la loi Garot efficace pour faire reculer le gaspillage alimentaire. De même, 70 % chez les GSS et 89 % chez les IAA sur la loi AGEC. Les entreprises sont favorables à continuer de faire évoluer le cadre réglementaire (84 % pour les GMS, 83 % pour les GSS et 89 % pour les IAA). La connaissance des réglementations reste toutefois perfectible avec des notes moyennes allant de 10/20 en GMS, 10,9/20 en GSS et 10,7/20 en IAA. L’exemple du label antigaspillage est aussi révélateur puisque 52 % des GMS ignorent son existence. L’enjeu est donc d’améliorer la connaissance des lois en vigueur pour les rendre plus efficaces.

Toutes les actus du commerce et de la grande distribution à La Réunion
Je m'inscris à la Newsletter

LAISSER UN COMMENTAIRE

Veuillez entrer votre commentaire!
Veuillez entrer votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!

- Publicité -spot_img

Derniers articles

Publicitéspot_img