L’entreprise partenaire de l’industrie, du commerce, de l’hôtellerie et de la restauration dans la gestion des déchets s’apprête à franchir une nouvelle étape en 2026 : elle vise le doublement de son tonnage de collecte de plastiques thermorétractables, recyclables localement, et lance la commercialisation d’un compost normé vendu en sacs eux-mêmes recyclés.

Fondée par Yann Waeffler, Proxicompost a eu pour premier client le Leader Price de La Possession. C’était en 2021. Quatre ans plus tard, l’entreprise s’est imposée comme un partenaire incontournable de certains des plus grands pourvoyeurs quotidiens de déchets organiques et plastiques, dans l’industrie, le grand commerce, l’hôtellerie et la restauration. Elle leur apporte, in situ, un service de collecte structuré, sous forme du tri précis des déchets dans des bacs spécifiques suivi du nettoyage des lieux de stockage, puis de l’enlèvement et ensuite du prétraitement des déchets dans ses locaux en prévision de leur recyclage via Cycléa ou SUEZ. Proxicompost fournit aussi aux entreprises des matériels facilitant la gestion des déchets : à titre d’exemple, une table de tri polyvalente pour la récupération des déchets de cuisine en restauration, fabriquée localement, permettant de se passer de sacs-poubelle. En complément, une offre de conseil, d’analyse et de formation sur les problématiques des déchets, adaptée à chaque acteur, s’appuie sur des partenaires locaux (AAI, Sicameve).
Proxicompost s’affiche ainsi comme une entreprise engagée. Elle produit du compost avec les déchets organiques et contribue à la valorisation locale des films thermorétractables par Bourbon Packaging. Ce sont ces deux piliers de l’entreprise, la collecte et la valorisation des déchets organiques et des déchets plastiques, qui font l’objet de nouveaux développements en 2026.
Le doublement du volume de plastiques collectés
Proxicompost collecte par an 15 tonnes de plastiques thermorétractables recyclés localement : les plastiques incolores servent de base pour tous films et les colorés sont recyclés pour les sacs-poubelle et sacs de paillage (essentiellement les sacs de couleurs sombres). Le gisement insulaire de ce type de plastique se situerait autour de 70 tonnes. L’entreprise se fixe un objectif de 25 à 30 tonnes collectées à partir de 2026, en renforçant sa flotte de camionnettes de 7 à 10 véhicules et en mettant à la disposition des clients des bacs de collecte.
La commercialisation du compost
Proxicompost devient une marque de compost. L’entreprise dispose d’un stock de 250 tonnes de produit. Parfaitement homogène, ce compost est utilisable comme amendement. Il possède la norme NFU 44051, validée en laboratoire local et métropolitain. Un contrôle régulier, deux fois par an au minimum, sur chaque site de production, est mis en place malgré le coût important des analyses, de l’ordre de 14 000 € par an. Produit à partir de déchets alimentaires, et non de déchets verts ou agricoles ce compost est dépourvu de traces métalliques et peut même être utilisé en agriculture biologique. Plusieurs références seront commercialisées en sacs de 10 L et 30 L, fabriqués à partir d’enveloppes de Big Bag. Une fabrication sous-traitée à l’association Kaz à ID, spécialisée dans le recyclage des bâches publicitaires usagées. Proxicompost imagine aussi, dans certains points de vente, une vente en vrac pour les particuliers qui réutilisaient leurs sacs. Le référencement du compost Proxicompost dans les magasins de bricolage et de jardinage est en cours. Pour les gros volumes, le compost sera livré en Big Bag ou en benne de 7 à 15 m3.
Le broyage à façon chez le client
Le broyage à façon chez le client, avec tri à la source des bennes de déchets industriels banal (DIB), est une nouvelle prestation que propose Proxicompost aux entreprises devant gérer des volumes importants de déchets. Le broyage réduit considérablement le volume des DIB, qui peuvent alors être stockés en Big Bag ou en conteneur Ecodi et non plus en bennes. En dehors des métaux, l’appareil peut tout broyer, y compris le placo, les plastiques durs, le bois, les poutres en bois, le béton cellulaire. Avec la mise en place du tri, les matériaux seront mieux valorisés et les coûts de traitement, ne subissant plus la tarification de l’enfouissement, baisseront. L’impact sera aussi environnemental, car il sera possible dans certains cas de réduire de plus de 60 % les rotations de benne.











