Le ransomware appelé HardBit est passé à la version 2.0 et ses opérateurs tentent de négocier un paiement de rançon qui serait couvert par la compagnie d’assurance de la victime.

HardBit 2.0 plus pénalisant
Un élément intéressant concernant la phase de cryptage est qu’au lieu d’écrire les données cryptées sur des copies de fichiers et de supprimer les originaux comme le font de nombreuses souches, HardBit 2.0 ouvre les fichiers et écrase leur contenu avec des données cryptées. Cette approche rend plus difficile la récupération des fichiers originaux par les experts et rend le cryptage légèrement plus rapide. « À l’origine, les cyberassurances étaient uniquement destinées à couvrir les frais de reprise d’activité des victimes. Cependant, les groupes de ransomware ont exploité ce modèle en soutirant indirectement aux compagnies d’assurance le paiement de rançons astronomiques. Les attaques de HardBit montrent que les groupes de rançongiciels vont plus loin et “innovent” », avertit Benoît Grunemwald, expert en cybersécurité chez ESET France.











