A l’approche de sa première année d’existence, la plateforme d’e-commerce réunionnaise, qui ne vend qu’à la Réunion des produits immédiatement disponibles, a plus que doublé le nombre d’articles auxquels elle donne accès. Elle procède actuellement à une refonte de son site pour en améliorer la fluidité.
Plus de 800 commerçants à la Réunion ont un site et font de la vente en ligne. Entre ces sites locaux et les flux des grandes plateformes internationales, les achats en ligne généreraient un milliard d’euros de chiffre d’affaires, rien qu’à La Réunion ! Ce qui est sûr, c’est que l’achat en ligne a le vent en poupe, l’habitude a gagné du terrain dans le contexte des restrictions sanitaires. La manne espérée suscite des vocations. Plusieurs plateformes de e-commerce ont vu le jour à la Réunion ces dernières années : Papay, Kangou, Rodali, Typlik, Amazot… Cette dernière a choisi la stratégie de la largeur de l’offre en appliquant le modèle le plus simple et le moins coûteux en investissement. Elle noue des partenariats avec des commerçants pratiquant déjà la vente en ligne, intéressés par une visibilité supplémentaire et un canal de distribution complémentaire. Les commerçants n’ont qu’une opération à effectuer : installer un plug-in sur leur site afin de le relier à la plateforme Amazot.re. « Ce qui leur prend cinq minutes, indique Léo Miniou-Montels, directeur opérationnel d’Amazot-re. Ils n’ont aucun frais à débourser. Notre commission sur les ventes, 5 %, est notre seule rémunération. »
Objectif : 50 000 produits au catalogue

La refonte du site
« Nous allons rendre la navigation d’Amazot.re plus fluide en accélérant le temps de chargement des pages. Nous améliorons aussi notre référencement naturel sur les moteurs de recherche. Visuellement il n‘y aura pas de changement. L’ergonomie du site, sa simplicité d’utilisation, reste la même. » Cette mise à niveau technique, qui accompagne l’agrandissement du catalogue, confirme la stratégie de la plateforme : c’est par l’expérience utilisateur qu’elle souhaite être reconnue et convaincre acheteurs et vendeurs de passer par son intermédiaire. Amazot.re a ainsi relativement peu communiqué jusqu’à présent, essentiellement sur les réseaux sociaux. Sa démarche plus lente et progressive se veut donc aussi plus prudente et viable économiquement que celles choisies par d’autres plateformes, comme l’a montré l’arrêt de la plateforme Papay.re.











