Pour les calculs du nombre d’entreprises, l’Insee a pris en compte l’entreprise dans sa définition juridique. Selon cette approche, les secteurs marchands non agricoles et non financiers de la Réunion comptaient 45 600 entreprises en 2019. Or, la loi de modernisation de l’économie de 2008 a introduit une nouvelle notion d’entreprise au sens économique, qui permet de prendre en compte l’organisation croissante des acteurs économiques en groupes. Le passage d’une définition à l’autre modifie la description du tissu productif réunionnais (hors secteurs agricole et financier).
Selon la définition économique de l’entreprise, le tissu économique de l’île compte 42 650 entreprises avec une seule unité légale, 675 entreprises regroupant 2 250 unités légales ayant leur siège social à la Réunion et 170 unités légales localisées hors de la Réunion. Par ailleurs, 700 unités légales ayant leurs sièges sociaux à la Réunion appartiennent à des entreprises n’ayant pas leur siège sur l’île et leur activité n’est donc plus comptabilisée à la Réunion. Selon cette approche, la valeur ajoutée globale des entreprises réunionnaises descend à 6,1 milliards d’euros. Cet écart est presque totalement imputable aux 700 unités légales faisant partie d’entreprises dont le siège n’est pas localisé à la Réunion.
Valeur ajoutée : un montant à relativiser
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