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jeudi 25 avril 2024

Madagascar

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Air Madagascar : sauvetage en cours
L’Etat malgache tente par tous les moyens de sauver Air Madagascar. Le 13 octobre, le conseil des ministres a appuyé la demande de la compagnie, requérant « une procédure collective d’apurement de son passif ». Les pertes d’Air Mad sont estimées à 80 millions d’euros et elle doit faire face à un endettement de 72 millions. Quelques jours avant la réouverture des frontières de la Grande Île au tourisme, fin octobre, un grand flou entourait toutefois les solutions qui seront mises en œuvre pour éviter la disparition de la compagnie nationale, créée en 1961 sous le nom de Madair. Un changement d’appellation l’entreprise deviendrait Madagascar Airlines et une fusion avec sa filiale domestique Tsaradia ont été évoqués. Mais la compagnie ne dispose plus d’avions autorisés à voler sur le long-courrier et ses prochaines rotations sur Paris devront être opérées avec des appareils affrétés. Son millier de salariés attend d’être fixé sur son sort : un vaste plan de licenciement pourrait être déclenché, alors qu’aucune information n’est disponible sur la manière envisagée par l’Etat pour apurer le passif d’Air Madagascar.

La centrale hydro-électrique de Farahantsana bientôt opérationnelle
Une centrale hydro-électrique construite sur la rivière Ikopa, à Farahantsana (à 30 km au nord de la capitale Tananarive) doit entrer en service d’ici la fin de l’année, annonce le ministère malgache de l’Energie. Elle développera une puissance de 28 mégawatts et sera raccordée au réseau électrique interconnecté de Tananarive par une ligne à haute tension de 38 kilomètres, soutenue par 159 pylônes. La centrale sera exploitée par son constructeur, le groupe Tozzi Green Madagascar, filiale d’un groupe italien spécialisé dans l’exploitation des énergies renouvelables.

Un forum contre les projets miniers
Un « forum public sur la justice climatique et les droits de l’Homme » s’est tenu fin septembre à Tananarive pour donner la parole à des habitants de différentes régions du pays opposés à des projets miniers. A l’initiative de l’opération, le Centre de recherches et d’appui pour les alternatives de développement-océan Indien (Craad-OI) entend faire pression sur le gouvernement malgache pour qu’il adopte des positions moins favorables aux grands projets extractifs, qui portent souvent atteinte au droit à la terre des populations paysannes riveraines. « D’autant que ces projets ont une empreinte écologique gigantesque », souligne l’organisation environnementale.

Deux lignes de téléphérique en projet
Le gouvernement français et son homologue malgache ont signé le 20 septembre à Paris un protocole d’accord portant notamment sur la construction de deux lignes de téléphérique à Tananarive. Le projet, dont le coût n’est pas encore chiffré, bénéficiera d’un prêt direct du Trésor français de 28 millions d’euros de 88 millions prêtés par la Société Générale et garantis par Bpifrance.
Une première ligne longue de 9,2 km reliera le quartier d’Anosy à celui d’Ambatobe, en 30 minutes. La deuxième ligne de 2,6 km connectera Anosy et Ambanidia en 10 minutes. Optimiste, le gouvernement se fixe l’objectif d’une mise en service avant les Jeux des îles de l’océan Indien que Madagascar accueillera en 2023.

Spéculation sur le girofle
Les principaux exportateurs de girofle malgache ont exprimé leurs craintes, début octobre, après avoir constaté des pratiques spéculatives au moment où la récolte des clous commence sur la côte Est.
Des entreprises nouvelles venues dans le secteur achèteraient le girofle aux agriculteurs à 16 000 ariary le kilo, soit un tiers plus cher que l’an passé, en misant sur une flambée des prix à l’export. Le concurrent de Madagascar sur le marché indien, principal acheteur, est l’Indonésie où la récolte s’annonce mauvaise cette année. Mais rien ne dit que les acheteurs indiens accepteront des tarifs plus élevés, soulignent les exportateurs historiques.

Une 23ème région sur la côte Est
Le président Andry Rajoelina a officialisé le 7 octobre la création de la 23ème région administrative de Madagascar, celle de la Vatovavy, par scission de l’ancienne entité Vatovavy-Fitovinany. Mananjary devient le chef-lieu de la 23ème région malgache, qui englobe également les secteurs d’Ifandiana et Nosy Varika. La ville de Manakara, plus au sud, conserve pour sa part son statut de chef-lieu régional, mais pour la seule région de la Fitovinany qui regroupe également les districts d’Ikongo et Vohipeno. Le redécoupage administratif a suscité divers désaccords locaux, mais la présidence de la République a tenu à faire aboutir le projet de création de la 23ème région. Il s’agissait d’une promesse de campagne d’Andry Rajoelina, pour satisfaire une revendication ancienne des notables de Mananjary.

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