Pour les parents qui doivent concilier travail et vie de famille, la recherche d’un mode de garde pour leurs enfants de deux mois à trois ans apparaît comme un véritable parcours du combattant. Le groupe de travail Ressources humaines d’Absoluce explique comment les entreprises peuvent faciliter la vie de leurs salariés dans ce domaine.

Quelles sont les aides dont bénéficie l’employeur ?
L’employeur a droit à différentes aides. Tout d’abord le crédit d’impôt famille, qui permet de déduire 50 % des dépenses liées à la réservation de berceaux en crèches pour les salariés. Ensuite, la participation financière de l’entreprise est déductible de 25 % de l’impôt sur les sociétés. Le reste à charge pour l’entreprise s’élève par conséquent à 25 % du prix initial de la place en crèche. Par ailleurs, les entreprises créant ou réservant une crèche pour leurs salariés bénéficient, dans le cadre du dispositif contrat enfance entreprise, d’une subvention à hauteur de 55 % des sommes engagées par l’entreprise chaque année.
Quels sont les avantages pour l’employeur et pour le salarié ?
Pour l’employeur, le plus important est qu’il fidélise ses salariés et qu’il réduit le turn-over, l’absentéisme et les retards, ce qui engendre une augmentation du rendement et de la productivité. Par ailleurs, la fiscalité est vraiment avantageuse et permet à l’employeur d’investir à moindre coût dans une crèche. Enfin, il développe ainsi une image de l’entreprise socialement responsable. Le salarié, quant à lui, n’a plus la charge mentale du souci de la garde de son enfant, ce qui contribue à son bien-être au travail et à sa performance, avec un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Et il bénéficie du crédit d’impôt pour frais de garde.
Est-ce un avantage en nature ?
Oui, si et seulement si l’employeur attribue une aide financière à ses salariés pour leurs frais de garde sous forme de chèque emploi service ou par le versement d’une somme d’argent. Attention toutefois, car il y a un plafond maximum par salarié de 2 301 euros par an au 1er janvier 2023. En cas de dépassement, la fraction excédentaire sera soumise à cotisations sociales, taxes et prélèvement à la source.











