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vendredi 26 avril 2024

La France, troisième producteur d’emballages européen

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Alors que les emballages en papier- carton occupent la première place à l’échelle européenne, la production d’emballages en plastique reste dominante en France.

Avec un chiffre d’affaires de 18,3 milliards d’euros en 2019, la France est le troisième producteur d’emballage européen en 2019 (13 % de la production) derrière l’Allemagne (20 %) et l’Italie (15 %)*. Pour autant seuls les emballages en bois sont davantage exportés qu’importés en France. Les autres types d’emballage sont déficitaires et doivent être importés en partie : -1,1 milliard d’euros pour le papier-carton ; -0,5 milliard d’euros pour le plastique ; -0,4 milliard d’euros pour le métal et -7,3 millions pour le verre. Les ventes de cette branche d’activité proviennent principalement des emballages en plastique (6,9 milliards d’euros, 38 % des ventes), suivis des emballages en papier-carton (5,3 milliards, 29 % des ventes), puis des emballages en métal, en verre et en bois (2,0 milliards chacun, 11 % des ventes). L’industrie de l’emballage en France, tous secteurs confondus, prévoit une croissance du marché d’environ 2 % par an en moyenne d’ici 2025.

Beaucoup de petites entreprises
Le secteur français de la production d’emballage employait 79 450 salariés en 2017 (4,7 % des emplois au sein de l’industrie manufacturière non alimentaire)**. La production d’emballage est une industrie de main-d’œuvre assez automatisée, notamment en ce qui concerne l’emballage en bois (70 % des établissements ont moins de 20 salariés) et, dans une moindre mesure, l’emballage en plastique (39 %) et l’emballage en papier-carton (37 %). Les industries de l’emballage en métal et en verre présentent davantage de grands établissements.

Les emballages en papier carton, numéro un Europe
La France détient la première place en Europe dans la fabrication des emballages en bois avec 20 % des facturations et la seconde place pour les emballages en plastique avec 15 % des facturations. Sa contribution est plus modeste dans la fabrication des emballages en papier-carton (10 %, soit moitié moins que l’Allemagne). Alors qu’en France, les emballages en plastique sont la principale production, en Europe, ce sont les emballages en papier carton qui représentent la part la plus importante des facturations : 55,5 milliards d’euros, soit 40 % des ventes de la branche. En Allemagne, les emballages en papier-carton et en plastique dominent et le pays se caractérise également par une forte production d’emballages en métal. En Italie, la production en papier-carton représente la part la plus importante des ventes : le pays occupe la seconde place en Europe, derrière l’Allemagne, pour ce type d’emballage.

L’argumentation écologique sous surveillance

La réglementation se durcit sur les arguments écologiques que les marques sont de plus en plus nombreuses à faire figurer sur leurs emballages ou dans leurs publicités. Depuis le 1er janvier 2023, les annonceurs publicitaires affirmant qu’un produit ou un service est « neutre » en carbone doivent pouvoir le prouver.

L’amende pour défaut de preuve s’annonce à la hauteur de la sensibilité du public au sujet, directement lié au réchauffement climatique : 100 000 euros. Cette disposition réglementaire vient s’ajouter à la chasse aux arguments écologiques ne correspondant pas à la réalité des actions entreprises : le code de la consommation intègre le greenwashing parmi les pratiques commerciales trompeuses. Un annonceur en défaut de preuves peut être attaqué en justice. L’Ademe souhaite même aller plus loin dans l’encadrement de l’écoblanchiment. Dans une note consacrée à la nouvelle réglementation en vigueur depuis le 1er janvier, l’agence de l’environnement explique viser l’interdiction de l’usage du terme « neutralité carbone » du lexique publicitaire qu’elle considère abusif. « Sur un plan marketing et communication, l’usage abusif et indu de l’argument de “neutralité” est problématique : il induit par définition le public en erreur. Il repose sur le concept de compensation, qui recouvre des réalités différentes », dénonce l’Ademe. Avec pour autre conséquence d’empêcher d’identifier les entreprises qui s’engagent et prennent réellement en compte les enjeux écologiques dans la conception et la fabrication de leurs produits.

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