« Osez lancer votre activité » proclamait en juillet la campagne de communication de la ville de Saint-Denis sur le dispositif de prêt social et solidaire mis en œuvre par son centre communal d’action sociale pour soutenir les porteurs de projet du territoire.
La ville de Saint-Denis propose depuis un an des prêts à taux zéro : jusqu’à 2 500 euros pour permettre à des porteurs de projet de s’équiper. La maire de Saint-Denis, Éricka Bareigts, a souhaité promouvoir ce dispositif en signant en personne une dizaine de prêts début juillet. Les conditions d’octroi sont simples : habiter à Saint-Denis depuis au moins six mois, être sans emploi et inscrit à Pôle Emploi, bénéficier des minima sociaux, présenter un projet d’activité professionnelle. Le remboursement est échelonné sur douze à vingt-quatre mois. Au vu des premiers résultats, la ville de Saint-Denis souhaite donner du volume à ce dispositif. Une boutique de vapotage CBD va voir le jour, ouvert par un jeune d’une trentaine d’années qui avait interrompu ses études au collège et les a reprises ces dernières années jusqu’à obtenir une licence d’informatique. Un artisan bijoutier de 70 ans a acheté une machine lui permettant de répondre aux commandes des bijouteries. Un livreur a pu acquérir le vélo-cargo électrique qui lui ouvre le territoire des Hauts. Une masseuse à domicile a pu s’équiper. Le bar à salade de l’écobox de Sainte-Clotilde est désormais équipé d’un réfrigérateur. Une esthéticienne va pouvoir s’installer dans un des ecobox de la Bretagne. Un chef aux références métropolitaines impressionnantes, rentré récemment à La Réunion, va pouvoir se lancer comme chef privé à domicile, usw. Autant d’exemples de l’intérêt de ce coup de pouce dionysien aux porteurs de projet manquant de moyens.
