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La Réunion
dimanche 7 décembre 2025

Les start-up réunionnaises

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L’Iédom a recensé pour la première fois un peu plus de 70 start-up en 2024 à La Réunion, auxquelles il a adressé un questionnaire visant à identifier leurs facteurs de réussite et leurs difficultés.

Les résultats de cette étude inédite, publiés début août, montrent que si dix d’entre elles possèdent un fort potentiel de croissance, la plupart des autres se situent encore au début de leur développement et sont donc peu génératrices de chiffre d’affaires et de création d’emplois : huit start-up sur dix déclarent un chiffre d’affaires inférieur à 100 000 euros. Ces entreprises exercent dans des secteurs variés. Leurs dirigeants sont en général assez expérimentés et diplômés du supérieur, les femmes dirigeantes sont encore une faible minorité. Interrogés sur les facteurs de réussite des start-up, leurs dirigeants soulignent l’importance du profil du porteur de projet. Ils sont également demandeurs d’un accompagnement managérial personnalisé, via l’aide de mentors ou de comités d’experts locaux. Le soutien des acteurs publics contribue aussi à leur développement. Les aides financières sont jugées utiles, mais complexes à obtenir pour des structures naissantes qui doivent souvent avancer les fonds engagés. Le financement d’un développement à plus grande échelle est d’autant plus difficile, que les acteurs traditionnels locaux ne disposent pas des mêmes expertises que les acteurs spécialisés. Enfin, le succès d’une start-up repose sur un modèle d’affaires proche d’une entreprise « traditionnelle » axé sur la rentabilité, visant à générer des revenus, réduire le risque de défaillance et attirer les investisseurs, conclut l’Institut d’émission des départements d’outre-mer.

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