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mercredi 24 avril 2024

L’économie circulaire, avenir de la consommation ?

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C’est sur cette idée qu’a été lancée en 2017 Origami Marketplace, solution accompagnant marques et enseignes dans leur transformation digitale et leur stratégie RSE.

La seconde main fait désormais partie intégrante du quotidien. Selon une étude de 2022 de Tripartie, ce marché est estimé à 7 milliards d’euros en France et 86 milliards d’euros en Europe. Sept personnes sur dix ont déjà acheté des vêtements d’occasion et une personne sur cinq a déjà vendu son téléphone. Et les prévisions pour le marché de la seconde main ne sont pas en baisse.
Preuve en est que celui-ci croît 25 fois plus que celui du retail traditionnel selon ThredUp and GlobalData Retail. Et si l’économie circulaire se dévoilait petit à petit comme l’avenir de la consommation ? La réponse est oui pour Origami Marketplace qui se propose d’accompagner les enseignes et les marques dans cette transition digitale orientée RSE à travers une solution innovante basée sur le modèle marketplace.
Le marché de la seconde main change non seulement les manières de consommer, mais bouscule aussi les stratégies et habitudes des entreprises. Selon un sondage réalisé par Appinio en 2021, 48,8 % des acheteurs optant pour des articles durables le faisaient « pour amoindrir l’impact de leur dressing sur l’environnement ». Selon une enquête publiée en avril par www.site-annonce.fr, deux Français sur trois revendraient leurs vêtements pour gagner de l’argent, et 81 % estiment que la seconde main leur permet de réaliser entre 25 et 50 % d’économies. Enfin, selon une estimation de la direction générale des entreprise du ministère de l’Économie et des Finances sur l’économie collaborative, l’économie circulaire devrait atteindre à l’échelle mondiale 335 milliards de dollars en 2025 contre 15 milliards en 2014, soit une croissance multipliée par 20 en dix ans. Les motivations des consommateurs et le contexte actuel montrent donc bel et bien que ce marché ne va cesser de grandir et de faire sa place dans de nombreux secteurs. Car la seconde main n’est pas réservée au prêt-à-porter ou à la technologie.

La seconde main, un levier de fidélisation et de croissance
De nombreuses marques ont dévoilé ces dernières années leur plateforme de seconde main et ceci dans tous les secteurs, comme dans le BTP avec Waste Marketplace. Au-delà de la création des marketplace, les entreprises doivent aujourd’hui s’adapter en adoptant une politique respectueuse de l’environnement sur plusieurs leviers : stratégie d’achat, gestion des stocks, analyse et modification des phases de vie des produits, autant de moyens qui favoriseront la mise en place d’une économie circulaire vertueuse et permettront même de faire des économies. Origami Marketplace imagine des plateformes pouvant répondre à certains points et mettre en avant ces démarches auprès des consommateurs. Prenons l’exemple d’une enseigne spécialisée : aujourd’hui ces enseignes réfléchissent à de nouveaux leviers de croissance via des plateformes B to C ou encore C to C, grâce à l’intégration de vendeurs externes pour augmenter leur catalogue, tout en proposant un espace de revente de leurs invendus ou de produits de clients (seconde main). Ces leviers de croissance permettent d’augmenter la fidélisation des consommateurs via la possibilité de revendre en un clic des produits de la marque et de se rééquiper à moindre coût. De plus, ouvrir une plateforme de vente entre particuliers permet de capitaliser sur le stock le plus gros qui existe : les maisons des clients. Nous passons donc ici d’un mode de consommateur à un mode de consom’acteur.

La marketplace : un incontournable du retail
Selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (FEVAD), 527 millions de transactions avaient été enregistrées en ligne en début d’année (contre 499 millions au premier trimestre de 2021). Le nombre d’entreprises qui ouvrent leur site de commerce en ligne ne cesse d’augmenter (+11 % sur un an). La marketplace ne cesse donc de faire ses preuves. Ce levier de croissance est désormais inévitable pour tous types d’entreprises : retailer, pure player ou encore petit commerçant. Avec le digital, les achats se font de manière plus instantanée et l’engagement des consommateurs passe au premier plan. Les marques et enseignes ont donc tout intérêt à adopter une stratégie customer centric. La marketplace permet l’augmentation du catalogue en capitalisant sur des fournisseurs externes. Et tout ça dans un seul et même panier. Elle permet également à tout type de personne de vendre sur une plateforme. Ce challenge de catalogue géré directement par le vendeur oblige les opérateurs de marketplace à devoir, d’une part, s’appuyer sur une plateforme solide et automatisée, d’autre part, à contrôler la qualité des vendeurs. La marketplace permet ainsi aux enseignes d’améliorer leurs offres on line et off line afin de répondre au mieux aux attentes des consommateurs et d’apporter une meilleure qualité de service. Il semble essentiel de l’intégrer à tous les canaux de distribution, et surtout au sein des magasins, car elle est un pilier inévitable pour une stratégie multicanale réussie.

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