Le projet ferroviaire « Réunion Express », long de 140 kilomètres entre Saint-Benoît et Saint-Joseph, via Saint-Denis et Saint-Pierre, est l’élément central de la feuille de route signée le 29 août dernier par les autorités organisatrices des mobilités : la Région et les cinq intercommunalités de l’île. Le choix du transport sur voie ferrée s’appuie sur les priorités exprimées l’an passé lors des États généraux des mobilités, qui avaient recueilli près de 11 000 contributions citoyennes.
Nombre de Réunionnais regrettent l’abandon du projet de tram-train et réclament un substitut crédible à l’automobile. Un groupement d’intérêt public sera prochainement constitué pour jeter les bases d’une société locale des grands projets d’infrastructures, à commencer par la création du réseau ferroviaire « Réunion express ». Un plan régional des mobilités, porté par la Région, aura vocation à s’articuler avec les plans de mobilité établis par les cinq intercommunalités. Une démarche collective de labellisation « Service express régional métropolitain » sera d’autre part engagée auprès de l’État, pour permettre un accès prioritaire à des financements nationaux spécifiques et à un accompagnement technique renforcé.











