Le soleil ne se couche jamais sur Exodata, l’entreprise de services informatiques née à la Réunion qui rayonne aujourd’hui en métropole, forte de sa configuration planétaire unique en France. Si nous partons de la Réunion pour faire le tour de la Terre dans le sens des aiguilles d’une montre, nous trouvons Exodata, dans l’océan Indien, également présente à l’île Maurice, puis dans le Pacifique (en Nouvelle-Calédonie), ensuite aux Amériques (dans les Antilles, à la Martinique et en Guadeloupe) et enfin en Europe (à Paris et depuis peu à Bordeaux). Il fait donc jour quelle que soit l’heure, sur au moins une des composantes d’Exodata. L’entreprise est constamment opérationnelle, ses bureaux prenant le relais l’un de l’autre. Les Anglo-saxons appelle ce mode de fonctionnement, « follow the sun ». Une continuité de service garantie 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Un atout dont on comprend l’importance stratégique, et plus encore en matière de cybersurveillance, la surveillance à distance des systèmes informatiques pour détecter instantanément toute intrusion dans le système et y répondre aussitôt. La demande de ce type de service de cybersécurité explose actuellement partout dans le monde, mais tous les opérateurs de cybersécurité n’ont pas l’organisation pour l’assurer. De plus, l’efficacité dans ce domaine est dans la rapidité de la défense en cas d’attaque, d’où l’importance de disposer de personnels compétents en activité en permanence…
Julien Mauras, fondateur d’Exodata, fait le récit de l’histoire de cette entreprise qui, depuis sa naissance, a connu un développement assez foudroyant. Aujourd’hui, elle en ouvre une page nouvelle en se repositionnant résolument sur la cybersécurité. La cybercriminalité est le mal de ce début de siècle, pourrait-on dire. Un mal qui ne peut aller qu’en s’aggravant, avec des attaques de plus en plus sophistiquées et malveillantes. Une menace devenue telle aujourd’hui pour tous les établissements de santé, tous les organismes, toutes les entreprises, qu’elle impose d’avoir recours à des spécialistes pour se protéger.
Carole Manote, directrice de publication et rédactrice en chef